Cultiver un avenir sain lors de la 9e conférence annuelle de Forests Ontario

Je me rendrai à la 9e conférence annuelle de Forests Ontario les 16 et 17 février. Voici quelques éléments que j'attends avec impatience.

Le thème de cette conférence de Forests Ontario est "Growing a Healthy Tomorrow", qui met l'accent sur le rôle intégral que jouent la nature et les forêts dans notre vie quotidienne. Cet événement de deux jours réunira un large éventail d'universitaires, d'experts en foresterie, en conservation et en biodiversité, d'innovateurs autochtones, de chefs d'entreprise, de professionnels de la durabilité et de décideurs politiques. Les sessions prévues examineront le rôle que joue la gestion forestière dans l'atténuation du changement climatique et l'adaptation à celui-ci, ainsi que la manière dont une approche innovante de l'infrastructure verte rapporte des intérêts composés dans le cadre d'une économie verte en pleine croissance. Les implications de ces discussions vont bien au-delà de l'industrie forestière et ont un impact direct sur l'agriculture, les gouvernements municipaux et les secteurs de haute technologie, pour n'en citer que quelques-uns.

Je me réjouis d'apprendre des distingués panélistes et des participants afin de continuer à soutenir l'innovation et la croissance du Forest Trust Corporation du Canada.

Parmi les intervenants experts présents, on peut citer  

Ingo Ensminger, professeur de biologie à l'université de Toronto, dont les travaux sur la technologie des drones sont considérés comme étant à la pointe de la promotion de la technologie en matière de santé des forêts. Tout en continuant à tester cette technologie, l'objectif est de permettre aux chercheurs de détecter le stress dû à la sécheresse dans les forêts et de déterminer quelles espèces d'arbres sont plus performantes dans certaines conditions. En cas de succès, cette technologie pourra être transférée de la végétation forestière à des applications dans les domaines de l'agriculture, de la conservation et de l'étude de la biodiversité.

Christian Messier, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la résilience des forêts face aux changements planétaires, informera les participants sur l'étude québécoise visant à déterminer comment la culture de la diversité des espèces d'arbres contribue à rendre l'écosystème forestier, en particulier dans les forêts urbaines, plus résilient face aux facteurs de stress environnementaux.

Meg Baskerville, scientifique de l'environnement et avocate passionnée de l'utilisation de la nature pour lutter contre le changement climatique, présentera des exemples récents d'utilisation des terres riveraines (bandes de végétation tampons) et de conservation ayant un impact positif sur la qualité des sols, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, l'amélioration de la qualité de l'eau et la santé des forêts, tout en augmentant la valeur des terres grâce à la production de cultures alternatives rentables, à la chasse contrôlée et à la sylviculture productive.

Lennard Joe, RPF, récemment nommé directeur général du BC First Nations Forestry Council, devrait parler de la manière dont les nations autochtones du Canada abordent la pénurie imminente de travailleurs qualifiés dans le secteur forestier au cours de la prochaine décennie. Cela représente des opportunités pour développer de nouvelles entreprises dans le secteur des ressources. Des initiatives telles que la BC First Nations Forestry Workforce Strategy visent à mettre en relation les talents autochtones avec les opportunités émergentes dans le secteur forestier.

À mon retour de la conférence, mon collègue Steve Hounsell et moi-même ferons le point sur ce que nous avons entendu et appris. Restez à l'écoute !  

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